Malgré la hausse des investissements durant les 3 premiers trimestres 2013 en Europe, Paris perd 8 places dans le classement de l'Emerging Trends in Real Estate 2014 tandis que Munich réitère son succès.
Une macro-économie imposable.
D'après les statistiques de 2013, les Européens ont investi 110,9 milliards d'euros en immobilier d'entreprise et cela va encore s'améliorer en 2014. Avec les baisses de taux d'intérêts et la facilité d'accès aux crédits, les investisseurs profitent du contexte économique actuel pour se lancer dans de nouveaux projets en ciblant les villes « refuges ». Parmi ces dernières, Paris occupe une place considérable pour les investisseurs institutionnels en quête de marchés secondaires.
Paris, source d'actifs phares.
Avant de choisir une ville, les investisseurs vérifient d'abord le déséquilibre fiscal, la hausse du taux de dette, la recrudescence du chômage et les difficultés sociales. Malgré ces points négatifs, Paris et Londres demeurent les principaux pôles d'investissement en Europe. Cet engouement s'explique entre autres par la disponibilité d'actifs « trophées » très recherchés par les investisseurs de l'Asie et du Moyen-Orient. Il y a également les investisseurs qui préfèrent la périphérie pour fuir la hausse de prix des locaux situés en centre-ville. Viennent en troisième position les investisseurs en Equity, en quête d'actifs Core avec sécurisation des Cash-Flow.
Réalisée auprès des investisseurs internationaux, cette étude a permis de prouver que la sécurité demeure le principal leitmotiv en ce qui concerne le choix de l'emplacement des locaux d'entreprise. Parmi les villes les plus recherchées, Munich, Hambourg et Berlin arrivent en tête de liste.